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plantain Recettes bien-être au plantain
Le plantain, plante médicinale aux propriétés apaisantes et anti-inflammatoires, est utilisé contre les démangeaisons, les irritations cutanées et la toux. Voici des recettes faciles d'onguent, d'infusion et de teinture mère de plantain. Recette facile d'onguent apaisant au plantain Cette recette simplissime d'onguent au plantain (Plantago lanceolata, le plantain lancéolé, et Plantago major, le grand plantain ; parfois orthographiés à tort "plantin") est à la portée de tous, dès lors que vous vous procurez de la cire d'abeille pour donner de la consistance à votre préparation (à acheter sur internet, dans certaines phramacies, ou en magasins spécialisés en produits de la ruche). Préparation de petits pots de baume maison - (katrien berckmoes / flickr.com) ![]() Ingrédients et matériel : Une grosse poignée de feuilles de plantain fraîchement cueillies Huile végétale (olive ou tournesol) : 60 ml Cire d'abeille : 15g (ou une cire végétale : carnauba, candelilla, en divisant les proportions par deux, soit 7,5g). Un bocal en verre avec couvercle ; Un chinois ou une passoire fine ; Un pot hermétique pour la conservation. Préparation d'un onguent - (Virginia State Parks / flickr.com) ![]() Préparation : Faites sécher le plantain à l'air libre, à l'ombre, sans le chauffer, durant plusieurs jours. Le flétrissement des feuilles (déshydratation partielle) permettra une meilleure conservation de l'onguent. Hachez-le en petits morceaux ou broyez-le à l'aide d'un pilon. Faites macérer durant 2 mois le plantain dans l'huile, en veillant à bien couvrir les feuilles. Filtrez le macérât huileux. Faites fondre doucement la cire d'abeille au bain-marie et ajoutez-la au macérat huileux préalablement tiédi (ne faites pas chauffer la préparation au plantain au-delà de 40°C : les principes actifs sont détruits par la chaleur). Versez dans un pot muni d'un couvercle hermétique, à refermer une fois le baume refroidi. Cet onguent peut se conserver jusqu'à 2 ans, le rancissement de l'huile -repérable à l'odeur- étant le facteur limitant. Baume aux herbes - (Joan / flickr.com) ![]() Pour un baume : Pour une meilleure conservation et une synergie des principes actifs, vous pouvez ajouter après macération 3-4 gouttes d'huile essentielle de romarin, de tea tree ou de lavande : vous obtiendrez ainsi non un onguent, mais un baume. Appliquez l'onguent ou le baume sur les tendinites, les éraflures, les brûlures légères, les piqûres d'insectes, les démangeaisons, les dermatoses... Alcoolature ou teinture mère de plantain Une teinture mère se prépare en principe avec de l'acool pur, titrant 96°. Cependant, en France, il est difficile de s'en procurer. En alternative, vous pouvez utiliser de l'alcool à 45° (vodka, gin...), même si les principes actifs seront ainsi moins concentrés. La teinture mère s'utilise diluée dans de l'eau, en usage interne, ou en compresse à appliquer directement sur la peau. Plantago major, grand plantain - (Andreas Rockstein / flickr.com) ![]() Ingrédients : 4 volumes d'alcool à 45° ; 1 volume de feuilles de plantain partiellement séchées (comme ci-dessus) ; Un bocal en verre ; Une passoire. Préparation : Hachez les feuilles de plantain. Faites-les macérer 2 semaines dans l'alcool. Filtrez et transvasez en flacon en verre. Infusion de plantain Plantago lanceolata - (Forest and Kim Starr / flickr.com) ![]() Pour soigner les infections respiratoires et notamment apaiser la toux, ou encore en bain de bouche, préférez le plaintain sous forme d'infusion : faites bouillir 150 ml d'eau, jetez-y une grosse pincée de feuilles de plantain déchiquetées (sèches ou fraîches), laissez infuser 10 minutes, filtrez et buvez (à répéter 3 fois par jour). Notre futur passe par les légumineuses
Par Françoise Blind Kempinski (avec Sophie Stadler) Publié le 20/04 à 18h34 l Modifié le 21/04 à 10h21 Excellentes pour la santé, recommandées pour la planète, plébiscitées par les politiques : les légumineuses ont tout bon. Reste à les faire apprécier des Français. ![]() Car si les légumineuses sont plutôt bien identifiées, le consommateur ignore à peu près tout de leurs énormes qualités. Dans leur grande majorité, elles sont pauvres en matières grasses, riches en fibres, et leur haute teneur en protéines ‑ de 20 à 40 % ‑ (voir le panorama des sources de protéines) leur confère un statut idéal pour se substituer aux produits carnés. Certaines études scientifiques les présentent aussi comme contribuant à la prévention du diabète, des maladies cardio-vasculaires, de l’obésité et de certains cancers. ![]() Moins de 15 % des adultes sont consommateursAu sein de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), les chercheurs ont calculé que, sans modifier drastiquement les habitudes des Français, il suffirait d’augmenter notre consommation de fruits et légumes de 350 à 500 grammes et de diminuer celle du groupe « viande, poissons, œufs » de 140 à 90 grammes par jour pour réduire l’impact carbone de notre alimentation de 30 à 40 %. On imagine l’impact si les légumineuses gagnaient en part de marché ! Pourtant, avec tous leurs bienfaits, elles ne font pas partie des plats favoris des Français : moins de 15 % des adultes déclarent en consommer. Peut-être parce que ceux-ci en ignorent toute la diversité : ces plantes, dont les fruits sont des gousses emplies de graines, comptent plus de 600 variétés et… 18.000 espèces. Mais, surtout, en raison de la course au temps : il faut les faire tremper une nuit durant avant de les cuisiner et les faire cuire longtemps. C’est ce protocole qui permet d’éliminer les sucres appelés alpha-galactosides qui rendent leur digestion parfois difficile. Des laboratoires de tout premier plan se sont emparés du sujet pour trouver des solutions, avec comme objectif d’intensifier la consommation des légumineuses. En partant quasiment de zéro : en France, les produits animaux représentent environ 50 % de l’apport protéique (viandes, poissons, œufs) et les produits végétaux 30 %. Dans cette proportion, les légumineuses ne comptent que pour 1 % (voir les sources de protéines). ![]() Au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), Christian Mestres, ingénieur de recherche, œuvre depuis déjà cinq ans à rendre les légumineuses plus attractives. « Nous cherchons de nouvelles méthodes de trempage et de cuisson permettant d’éliminer les alpha-galactosides tout en préservant le goût et les propriétés nutritives, principalement la vitamine B9. » D’ici à deux ans, le laboratoire espère ainsi faire aboutir une démarche menée avec l’industriel SEB qui pourrait se concrétiser par le lancement d’un autocuiseur résolvant le problème. Le Cirad travaille également sur une autre voie, la germination de ces graines. La technique a un double intérêt nutritionnel : elle accroît la teneur en vitamines et elle élimine les encombrants alpha-galactosides. L’idée consisterait alors à proposer au consommateur des graines prégermées, ce qui serait invisible à l’œil nu. Un partage du monde à revoirArnaud Rousseau est le président de la FOP (Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux) et président du groupe Avril. Lui aussi veut croire au développement des légumineuses, mais désespère un peu : « Ce sujet est un serpent de mer et il faut des évènements comme le Covid-19 pour se rendre à nouveau compte de l’impérieuse nécessité de développer des marchés de proximité. » Depuis les années 1960 prévaut un partage du monde accordant au continent américain la production de protéines végétales (soja, colza) et à l’Europe, celle de l’amidon (blé, céréales). Ces accords avaient été conclus dans le cadre des négociations commerciales du GATT (accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). Le premier gros couac est survenu en 1973, lorsque les Etats-Unis ont suspendu leurs exportations de soja en raison d’une sécheresse sans précédent. L’année d’après, la France lançait son premier plan protéines français. ![]() Lors du G7 de l’été 2019, le président Emmanuel Macron a ressorti la rengaine : « On doit recréer la souveraineté protéinique. L’Europe doit être capable de produire ses propres protéines, pour elle-même, pour consommer, comme pour les éleveurs. » Il a repris ce thème lors de son allocution annonçant la mise en place du confinement pour enrayer la pandémie de Covid-19. Car avec la crise sanitaire actuelle qui pourrait générer des mesures d’embargo alimentaires et freine les échanges mondiaux, à laquelle s’ajoute la multiplication des événements climatiques extrêmes qui fragilisent les récoltes dans le monde, le sujet est plus que jamais à l’ordre du jour. En France, sur un total de près de 14 millions d’hectares consacrés aux grandes cultures, les oléagineux (dont le soja) en absorbent 15,3 %, les légumes secs (lentilles, pois chiches) 0,5 % et les protéagineux (pois, féveroles, lupins) 1,7 % (voir graphique). Les premières légumineuses produites dans l’Hexagone sont, en fonction des années, le pois ou le soja. ![]() en protéines végétalesL’autonomie globale en protéine végétale de la France est de l’ordre de 55 %, à comparer à un taux moyen européen de 35 %, lequel varie grandement en fonction des sources de protéines (elle est de 5 % seulement pour le soja). En 2019, le gouvernement français a demandé aux différents acteurs de lui faire des propositions pour accroître cette autonomie. Terres Univia(l’interprofession des huiles et protéines végétales) a mobilisé toutes les filières productrices, mais aussi utilisatrices, pour aboutir à des propositions. L’objectif présenté comme raisonnable serait, d’ici à 2028, de viser une amélioration de 10 % de la souveraineté en protéines végétales destinées à l’alimentation animale, pour atteindre un taux de 64 %. Pour l’alimentation humaine, le plan vise 100 % contre 50 % aujourd’hui. En termes de variétés, les lentilles sont le produit le plus vendu (50 %) devant les haricots (27 %) et le pois (22 %). Bien qu’en forte progression, la part du bio reste faible dans les ventes sur le marché français : 6 % en lentilles vertes et 3 % en pois chiches. Le « plan 100 % » vise à mettre un terme aux importations : 72.000 tonnes chaque année, majoritairement en provenance du Canada et des USA où les cultures riment avec OGM et glyphosate. Pour atteindre ces niveaux, la France devrait consacrer au total 430.000 hectares de plus aux légumineuses, soit doubler la surface actuelle. La répartition serait la suivante : La culture des légumes secs (haricots, pois chiches, lentilles) gagnerait 30.000 hectares pour atteindre un total de 90.000 hectares. Ceux-ci sont exclusivement à usage humain. La surface des protéagineux (pois, féveroles et lupins) devrait être plus que doublée avec 215.000 hectares supplémentaires. Au total, 430.000 hectares seraient mobilisés dont 52 % dédiés à l’alimentation humaine. Les surfaces consacrées au soja devraient elle aussi doubler pour atteindre 300.000 hectares, contre 140.000 hectares aujourd’hui, dont 20 % en bio. Environ 23 % du total du soja serait consacré à l’alimentation humaine. Enfin, la luzerne déshydratée, à usage animal, conquerrait 5.000 hectares pour un total de 90.000 hectares. ![]() Réduire la dépendance pour l’alimentation animaleEn revanche, vouloir atteindre l’autonomie protéique pour l’animal demeure illusoire. « Déjà pour le soja, il faudrait presque 1,5 million d’hectares pour couvrir les 3,5 millions de tonnes de tourteaux importées, soit 4,4 millions de graines. Le soja représenterait alors 11 % des surfaces de grandes cultures… Ce qui est proche des surfaces de légumineuses au Canada… » détaille Corinne Peyronnet, ingénieure d’études alimentation animale chez Terres Univia. « De toute façon, je suis hostile au terme “autonomie”, l’ambition doit être de réduire la dépendance, restons réalistes ! Maintenant, il faut savoir de combien et dans quels délais, et raisonner à l’échelle du continent européen, pas seulement française », témoigne Arnaud Rousseau. A l’échelle européenne, l’équivalent de 30 millions de tonnes de graines de soja est importé chaque année, dont 87 % sont affectés à la nourriture animale. Le paradoxe veut que l’Europe, qui refuse de cultiver sur son sol des OGM, nourrisse ses animaux avec du soja génétiquement modifié, provenant majoritairement du Brésil et contribuant à la déforestation. ![]() Bénéfiques pour les humains et la planète, et politiquement désirables, les légumineuses ont donc tout pour plaire. Reste à convaincre les agriculteurs d’adhérer à la feuille de route. Moins d’engrais, des sols mieux fertilisés« Le 1er sujet, c’est le revenu que la plante permet d’extérioriser, le second tient à la gestion agronomique des entrants, de la qualité des sols, et de la rotation des cultures », résume Arnaud Rousseau. Concernant la gestion agronomique, les légumineuses ont bien des atouts. Ce sont des plantes qui contribuent à la fixation de l’azote, qui est l’un des principaux composants des protéines et un nutriment nécessaire aux plantes. Elles renferment des bactéries symbiotiques appelées « rhizobiums » dans des nodosités situées dans leurs systèmes racinaires, produisant des composés azotés. Ainsi, dans la rotation des cultures, les légumineuses réduisent généralement les besoins en engrais azotés minéraux et organiques, qui contribuent à 25 % du total des émissions directes de gaz à effet de serre de l’agriculture dans l’U.E. ![]() En revanche, et c’est leur problème majeur, les revenus générés par les légumineuses sont erratiques et inférieurs à ceux des céréales. Notamment car elles sont très sensibles aux maladies, aux ravageurs et aux aléas météorologiques. Le manque de sélection dans les variétés, les faibles connaissances agronomiques et la coopération insuffisante entre les agriculteurs et d’autres acteurs participent de ce peu d’entrain à faire pousser ces plantes. « La culture des légumineuses ne permet pas un équilibre économique car nous n’avons pas de filière pour créer de la valeur », prévient Arnaud Rousseau. Pourtant, le sujet est au centre de bien des projets. Partir des attentes des consommateursEn partenariat avec l’Inrae, la société Valorex travaille à créer des filières locales de plantes riches en protéines (lupin, pois, lin et féverole) pour remplacer le soja d’importation. Plutôt dédiées à l’alimentation animale, ces expérimentations ont donné naissance en 2015 au projet Proleval. « Au total, 17 millions d’euros ont été investis dans cette recherche, expliquent Guillaume Chesneau de Valorex et Hervé Juin de l’Inrae. L’un des enjeux était de trouver les nouveaux process technologiques pour améliorer les rendements. Ce projet a aussi permis de démontrer qu’il fallait que les régions se dotent d’ateliers de cuisson des légumineuses cultivées sur place afin de les rendre plus digestes pour les animaux. Les coopératives doivent aussi disposer de silos dédiés à chaque type de graine et de camions de transports. » ![]() Mais, pour Arnaud Rousseau, il faut aller encore plus loin : « Il faut partir des attentes des consommateurs, déterminer un cahier des charges pour les producteurs, raconter les vertus du produit et assurer une traçabilité », assène-t-il. C’est exactement l’approche que privilégie un plan d’envergure mené à Dijon, sous l’égide de Dijon Métropole. Pour réconcilier les intérêts du consommateur et du producteur, des forces académiques (au premier chef, l’Inrae), économiques et territoriales se sont associées. Le projet TI Alimentation Durable 2030, lauréat des Territoires d’Innovation ‑ initiative lancée par le Premier ministre fin 2019 ‑, dispose de 47 millions d’euros pour constituer une logique de filière à l’échelle du Grand Dijon et de ses 300 communes. La clé, c’est le label« Notre stratégie consiste à développer le mieux manger pour promouvoir le mieux produire et initier un cercle vertueux, explique Philippe Lemanceau, directeur scientifique du projet. En augmentant la consommation de légumineuses, nous favorisons une transition agroécologique et alimentaire bénéfique pour l’environnement, pour l’économie et pour le social. D’un côté, les citoyens vont mieux s’alimenter et vivre dans un environnement de meilleure qualité et de l’autre côté, les agriculteurs vont pouvoir bénéficier d’une rétribution accrue et jouir d’une meilleure considération sociale. » La clé pour y arriver réside dans la création d’un label « Dijon Agroécologie » qui certifiera l’origine locale des produits, leurs qualités nutritionnelle, sanitaire (faibles résidus de pesticides), gustative et environnementale. Plusieurs filières sont concernées : les légumineuses, bien sûr, mais aussi le pain, les légumes, la viande bovine, puisque la vocation est de transformer tout le territoire d’ici à 2030. ![]() Du côté des producteurs, deux unités de transformation locales, l’une dédiée aux protéines à usage humain et l’autre aux protéines à usage animal, seront construites sous l’égide de la coopérative Dijon Céréales. Le développement de la culture des légumineuses pour alimenter le bétail et éviter la consommation de soja OGM importé participera aussi pleinement à l’assainissement des sols et à l’augmentation de la qualité de la viande. Elever le niveau d’exigenceIl faudra encore attendre un peu pour évaluer les bienfaits de cet engagement agrobiologique de tout un territoire, auquel pas un acteur ne semble pouvoir échapper ! Une expérience qui devrait en inspirer d’autres avec un mot d’ordre : privilégier le local. ![]() Le saviez vous ? En cette période de confinement, nous avons le temps d'être dans nos jardins et la nature environnante (pas plus d'un kilomètre à la ronde...;)) et ainsi d'observer cette jolie fleur qu'est la pâquerette jusqu'en mai. En voici le détail et tous les biens faits ; on peut déguster en salade, en infusion, ou bien même utiliser pour soigner des plaies, etc... je vous laisse découvrir cette fleur très commune et facile à reconnaitre, ci-dessous. p.S. : je me suis intéressée de près à cette petite fleur car j'ai de petits animaux à la maison que je tente de soigner par des remèdes naturels et je peux vous dire que je commence à avoir de bons résultats... La pâquerette fait à présent partie de mes remèdes "miracles" pour soigner notamment des gingivites chroniques sur des chats. J'en ai à foison dans mon jardin alors ce serait dommage d'utiliser des produits chimiques. :) PLANCHE BOTANIQUE DE LA PÂQUERETTE CLASSIFICATIONRÈGNEPLANTAE SOUS-RÈGNETRACHEOBIONTA DIVISIONMAGNOLIOPHYTA CLASSEMAGNOLIOPSIDA SOUS-CLASSEASTERIDAE ORDREASTERALES FAMILLEASTERACEAE GENRE BELLIS ESPÈCE BELLIS PERENNIS FAMILLEASTERACEAE LA PÂQUERETTE OU PÂQUERETTE VIVACE (BELLIS PERENNIS) EST UNE PLANTE VIVACE DE LA FAMILLE DES ASTÉRACÉES. LA PLUS FRÉQUENTE ET PLUS PROBABLE LE FAIT DÉRIVER DU LATIN BELLUS (« JOLI, ÉLÉGANT »), QUI ÉVOQUE SA BEAUTÉ 1. UNE ÉTYMOLOGIE POPULAIRE L'ASSOCIE AU LATIN BELLUM (« GUERRE »), FAISANT RÉFÉRENCE AU FAIT QU’ELLE POUSSE FRÉQUEMMENT SUR LES CHAMPS DE BATAILLES OU À SA CAPACITÉ À TRAITER LES ECCHYMOSES ET LES BLESSURES PROFONDES (USAGE INDIQUÉ EN VERTU DE LA THÉORIE DES SIGNATURES). SELON UN MYTHE ROMAIN RAPPELÉ PAR OVIDE, BELLIS PROVIENT D'UNE DRYADE NOMMÉE BELIDES POURSUIVIE PAR VERTUMNE ET QUI SE MÉTAMORPHOSE EN PÂQUERETTE POUR ÉCHAPPER AUX ASSIDUITÉS DE CE DIEU. LE NOM EST ÉGALEMENT ASSOCIÉ À BELENOS, DIEU DE LA MYTHOLOGIE CELTIQUE. L'ÉPITHÈTE LATIN PERENNIS SIGNIFIE PÉRENNE, DE PER ANNOS, À « TRAVERS LES ANNÉES », SOUS-ENTENDU : VIVANT PLUSIEURS ANNÉES, MAIS INDIQUANT AUSSI SON ASPECT RUSTIQUE 1. SON NOM VERNACULAIRE DE PÂQUERETTE VIENDRAIT DU FAIT QUE LA PLANTE FLEURIT ESSENTIELLEMENT À LA PÉRIODE DE PÂQUES 3. MAIS FRANÇOIS NOËL DONNE DANS SON DICTIONNAIRE ÉTYMOLOGIQUE, CRITIQUE, HISTORIQUE, ET ANECDOTIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE UNE AUTRE ORIGINE, REPRISE PAR ÉMILE LITTRÉ QUI RÉFUTE LA PRÉCÉDENTE AINSI : « MAIS CE NE PEUT ÊTRE LA CAUSE DU NOM DE LA PLANTE, PUISQU’ELLE FLEURIT À PEU PRÈS TOUTE L’ANNÉE ». SON NOM VIENDRAIT DE L'ANCIEN FRANÇAIS « PASQUIER » DÉSIGNANT LES PÂTURAGES, RÉFÉRENCE AUX LIEUX OÙ ELLE POUSSE 4,5. APPELLATIONS LA PÂQUERETTE PORTE PLUSIEURS NOMS VERNACULAIRES : PETITE MARGUERITE, PÂQUERETTE DES PRÈS, FLEUR DE PÂQUES, PETITE CONSYRE, FLEUR DE TOUS LES MOIS, TRO-HEOL (LITTÉRALEMENT TOURNESOL) EN BRETAGNE 6. SON NOM ANGLAIS DE DAISY PROVIENT DE L'ANGLO-SAXON DAEGES EAGE (DAY’S EYE, LITTÉRALEMENT « ŒIL DU JOUR »), ALLUSION À LA FLEUR QUI S'OUVRE LE MATIN ET SE FERME COMPLÈTEMENT LE SOIR 2. DESCRIPTION APPAREIL VÉGÉTATIF LA PÂQUERETTE EST UNE PLANTE HERBACÉE VIVACE, HAUTE DE 4 À 20 CENTIMÈTRES. L'APPAREIL SOUTERRAIN EST FORMÉ PAR UNE SOUCHE RAMPANTE OU UN RHIZOME, DE COULEUR BRUNE, GARNI D'INNOMBRABLES RACINES ADVENTIVESFIBREUSES DE COULEUR BLANCHE. DES CICATRICES SUR CE RHIZOME INDIQUENT L'EMPLACEMENT DES HAMPES FLORALES ET DES ROSETTES DE FEUILLES QUI ONT DISPARU 7. LA TIGE SCAPIFORME, SIMPLE ET NUE, EST PUBESCENTE ET SANS LATEX. LES FEUILLES VELUES, UN PEU ÉPAISSES, SONT TOUTES RADICALES EN ROSETTE ET MESURENT ENTRE 6 ET 40 MM DE LONGUEUR ET 4 À 20 MILLIMÈTRES DE LARGEUR. ELLES SONT À LA FIN GLABRESCENTES, À PÉTIOLE AILÉ COURT ET PLEIN, À LIMBE OBOVALE-SPATULÉ, APPAREMMENT UNINERVÉ 8, SUPERFICIELLEMENT CRÉNELÉ (AYANT 4 À 7 DENTS PAR CÔTÉ, ELLES SONT MOINS CRÉNELÉES QUE CELLES DE LA MARGUERITE) 9. PLANTE À PHYLLOTAXIE DEXTRE, L'ANGLE DE DIVERGENCE EST DE 3/8 10 DE CIRCONFÉRENCE7. ROSETTE PLANTE COMPLÈTE AVEC NOTAMMENT L'APPAREIL VÉGÉTATIF SOUTERRAIN APPAREIL REPRODUCTEUR LA FLORAISON A LIEU TOUTE L'ANNÉE. LES HAMPES FLORALES MESURENT GÉNÉRALEMENT DE 3 À 12 CM ET ONT UNE SECTION RONDE, PORTANT DES FLEURS QUI NAISSENT SUR UNE INFLORESCENCE SOLITAIRE APPELÉE CAPITULE LARGE DE 15 À 25 MM. L'INVOLUCRE EST PUBESCENT, À BRACTÉES LANCÉOLÉES INÉGALES SUR 2 RANGS. LE RÉCEPTACLE FLORAL EST CONIQUE ET GLABRE (GÉNÉRALEMENT SANS PAILLETTES) LORSQU'IL PORTE LE FRUIT. LES FLEURS DU POURTOUR, QUI ONT L'ASPECT DE PÉTALES, SONT APPELÉES FLEURS LIGULÉES, PARCE QU'ELLES ONT LA FORME D'UNE LANGUETTE (ELLES SONT OBLONGUES-LINÉAIRES, UNE FOIS PLUS LONGUES QUE L'INVOLUCRE, SUR UN RANG), OU DEMI-FLEURONS. CE SONT DES FLEURS FEMELLES OU STÉRILES À LA PÉRIPHÉRIE ; LEUR COULEUR VARIE DU BLANC AU ROSE PURPURIN PLUS OU MOINS PRONONCÉ. CELLES DU CENTRE, JAUNES, APPELÉES FLEURS TUBULEUSES, PARCE QUE LEUR COROLLE FORME UN TUBE (FORMÉ DE 5 PÉTALES SOUDÉS), OU FLEURONS, SONT HERMAPHRODITES OU MÂLES ; ELLES ONT UN CALICE NUL, 5 ÉTAMINES INSÉRÉES SUR LA COROLLE, À FILETS LIBRES ENTRE EUX, MAIS À ANTHÈRES INTRORSES SOUDÉES EN UN TUBE AU TRAVERS DUQUEL PASSE LE STYLE QUI SE DIVISE EN 2 BRANCHES STIGMATIQUES APLATIES. AINSI, CE QU'ON CONSIDÈRE ORDINAIREMENT COMME UNE FLEUR DE PÂQUERETTE N'EST PAS, DU POINT DE VUE BOTANIQUE, UNE FLEUR UNIQUE MAIS UN CAPITULE PORTANT DE TRÈS NOMBREUSES FLEURS. LES FLEURS SONT BIEN ADAPTÉES À LA POLLINISATION ENTOMOPHILE MAIS LE SUCCÈS REPRODUCTEUR PEUT ÊTRE AUGMENTÉ PAR UNE STRATÉGIE GEITONOGAME (EN) QUI TEND À RENDRE POSSIBLE LA FÉCONDATION PAR UNE AUTRE FLEUR DU CAPITULE. L'OVAIRE EST UNILOCULAIRE À 2 CARPELLES À PLACENTATION PARIÉTALE, COMPORTANT UN OVULE ANATROPE DRESSÉ. L'INFRUTESCENCE EST CONSTITUÉE DE PETITS « AKÈNES », OBOVALES, FORTEMENT MARGINÉS, SANS PAPPUS (AIGRETTE DE SOIES REMPLACÉES PAR DES ÉCAILLES), CEUX DU CENTRE SANS POILS, CEUX DU POURTOUR FINEMENT VELUS. LES GRAINES LISSES PEU VISIBLES SONT SANS ALBUMEN9. LES PÉTALES DE LA COROLLE COMPORTENT DES SILLONS LONGITUDINAUX CONSTITUÉS DE CELLULES QUI PRÉSENTENT UN RÉSEAU DE STRIES TRANSVERSALES NANOMÉTRIQUES DONNANT UNE IRIDESCENCE : CES STRIES AGISSENT COMME UN RÉSEAU DE DIFFRACTION QUI DÉCOMPOSE LA LUMIÈRE BLANCHE (COMME LE SPECTRE LUMINEUX FORMÉ PAR UN PRISME OU LES IRISATIONS À LA SURFACE D'UN CD) ET REFLÈTE TOUTES LES COULEURS VISIBLES, NOTAMMENT LE BLEU 11. LA PÂQUERETTE, COMME DE NOMBREUSES PLANTES, N'A PAS LA CAPACITÉ GÉNÉTIQUE ET BIOCHIMIQUE DE PRODUIRE DES PIGMENTS DANS LE SPECTRE BLEU À ULTRAVIOLET. ELLE CRÉE AINSI CETTE IRIDESCENCE AFIN D'ATTIRER LES POLLINISATEURS GRÂCE À UN GUIDE À NECTAR 12. LA FLEUR SE FERME LA NUIT. CE PHÉNOMÈNE DE NYCTINASTIE A UN IMPACT POSITIF SUR SA CROISSANCE ET UN RÔLE DE PROTECTION DES ORGANES REPRODUCTEURS (CONTRE LE FROID ET L'HUMIDITÉ) MAIS IL PEUT, PAR LE PROCESSUS D'EXAPTATION, JOUER AUSSI UN RÔLE DE DÉFENSE CONTRE LES HERBIVORES LA NUIT, SACHANT QUE LES PRINCIPAUX CONSOMMATEURS DE CERTAINES FLEURS, LES LIMACES ET LES CHEVREUILS, SONT SURTOUT ACTIFS DE NUIT 13. HABITUS SYRPHE CEINTURÉ EN PLEIN BUTINAGE D'UNE « FLEUR » PÂQUERETTE FASCIÉE SECTION DU RÉCEPTACLE GRAINS DE POLLEN (400X) HABITAT ET DISTRIBUTION LA PÂQUERETTE EST UNE PLANTE TRÈS RUSTIQUE FORMANT DES TOUFFES DENSES. ESPÈCE COMMUNE, HÉLIOPHILE, ACIDICLINE À CALCICLINE, ELLE FLEURIT TOUTE L’ANNÉE, MAIS SURTOUT DE MARS À NOVEMBRE. HÉMICRYPTOPHYTE, ON LA TROUVE SUR DES SOLS UN PEU HUMIDES ET COMPACTS TOUTE L'ANNÉE. ELLE EST TOUJOURS DANS DES VÉGÉTATIONS TRÈS RASES, RICHES, SOUVENT PIÉTINÉES (LE PLUS SOUVENT DANS DES PRAIRIES NITROPHILES PÂTURÉES GRÂCE À SA TOLÉRANCE AUX HERBIVORES PAR UNE ROSETTE PLAQUÉE AU SOL ET UNE CAPACITÉ DE RÉGÉNÉRATION RAPIDE DE SA TIGE FLORIFÈRE, PUIS S'ÉTANT ADAPTÉE AUX BORDS DE CHEMINS, DANS LES PELOUSES URBAINES OU LES GAZONS TONDUS 14. EN FRANCE, ELLE EST RATTACHÉE AUX ALLIANCES PHYTOSOCIOLOGIQUES SUIVANTES : AGROSTIETEA STOLONIFERAE (ESPÈCE PIONNIÈRE) DANS LES SITES PERTURBÉS), LOLIO PERENNIS-PLANTAGINION MAJORIS (COMMUNAUTÉS PÂTURÉES COLLINÉENNES15), ARRHENATHERION ELATIORIS (PRAIRIES ESSENTIELLEMENT FAUCHÉES), CYNOSURION CRISTATI (PRAIRIES ESSENTIELLEMENT PÂTURÉES) 16. SELON GÉRARD DUCERF, CETTE PLANTE SERAIT BIO-INDICATRICE DES SOLS EN COURS DE DÉCALCIFICATION, DE LESSIVAGE ET/OU D'ÉROSION, ET DONT LA PERTE DES IONS FE ET CA ENTRAÎNANT UNE DÉFICIENCE DE LA COHÉSION DU COMPLEXE ARGILO-HUMIQUE (CAH) ET DE SON POUVOIR DE FIXATION DES ARGILES ET DE LA MATIÈRE ORGANIQUE 17. CETTE ESPÈCE EURASIENNE, PRÉSENTE JUSQU'À 2 500 M D'ALTITUDE 18 EST TRÈS COMMUNE EN BELLIS PERENNIS LEURS FRUITS S'ENVOLENT GRÂCE AU VENT (ANÉMOCHORIE) ET DÉGAGENT DES ODEURS QUI ATTIRENT LES INSECTES. ELLES ONT LA PARTICULARITÉ, COMME CERTAINES AUTRES FLEURS DE PLANTES HERBACÉES, DE SE FERMER LA NUIT ET DE S'OUVRIR LE MATIN POUR S'ÉPANOUIR AU SOLEIL ; ELLES PEUVENT AUSSI SE FERMER PENDANT LES AVERSES, VOIRE UN PEU AVANT, CE QUI PERMETTRAIT DANS LES CAMPAGNES DE PRÉDIRE LA PLUIE LÉGÈREMENT À L'AVANCE. USAGES ALIMENTAIReLES FEUILLES SONT COMESTIBLES CRUES. ELLES ONT UN GOÛT LÉGER, DE NOISETTE, UN PEU POIVRÉ MAIS ELLES DÉVELOPPENT UN ARRIÈRE-GOÛT UN PEU ÂCRE, D'OÙ LA RECOMMANDATION DE LES MÉLANGER À D'AUTRES PLANTES DANS DES SALADES COMPOSÉES. ELLES PEUVENT ÉGALEMENT SE PRÉPARER LACTOFERMENTÉES COMME LE CHOU OU ÊTRE FINEMENT HACHÉES ET MÉLANGÉES DANS DE LA CRÈME FRAÎCHE POUR FORMER UNE SAUCE QUI ACCOMPAGNE LE RIZ, LE POISSON. EN SICILE ET EN TOSCANE, ELLES SERVENT À FAIRE DE LA SOUPE LORSQUE D'AUTRES PLANTES PLUS APPRÉCIÉES NE SONT PAS EN SAISON. AILLEURS EN ITALIE, ELLES SERVENT À CONFECTIONNER DES FARCES POUR LA FOCACCIA (VERSION ITALIENNE DE LA FOUGASSE) OU DES SAUCES POUR LA VIANDE. LES BOUTONS FLORAUX PEUVENT ÊTRE UTILISÉS CRUS DANS DES SANDWICHS, DES SOUPES OU DES RAGOÛTS, SE CONSERVER AU VINAIGRE ET ÊTRE UTILISÉS COMME LES CÂPRES, OU BIEN ÊTRE REVENUS DANS UN PEU D’HUILE ET DE VINAIGRE À LA POÊLE. LES « FLEURS » À DEMI-OUVERTES, SONT ÉGALEMENT COMESTIBLES (GOÛT LÉGER DE NOISETTE). UNE FOIS OUVERTES, ELLES DEVIENNENT LÉGÈREMENT AMÈRES, SI BIEN QU'ELLES SONT ALORS CONSOMMÉES EN SALADE. COMME CELLES DE LA MARGUERITE QUI SONT PLUS AROMATIQUES, ON PEUT LES FAIRE MACÉRER, AVEC DES FEUILLES, DANS DU VIN BLANC POUR L'AROMATISER ET L'UTILISER POUR SES PROPRIÉTÉS MÉDICINALES 20. MÉDICINAL STRUCUTRE CHIMIQUE DE LA BAYOGÉNINE. EN PHYTOTHÉRAPIE, LA PÂQUERETTE (UTILISATION DES FLEURS ET DES FEUILLES) EST CUEILLIE À L'ÉCHELLE INDUSTRIELLE POUR L'OBTENTION D'UNE TEINTURE MÈRE HOMÉOPATHIQUE DE LA PLANTE FRAÎCHE. LES FLEURS (FLORES BELLIDIS) CONTIENNENT PRINCIPALEMENT DES SAPONINES (DONT LA BAYOGÉNINE) 21, DES TANINS (SUBSTANCES AMÈRES ET ASTRINGENTES), DES FLAVONOÏDES(ANTHOXANTHINE (EN), APIGÉTRINE), DES HUILE ESSENTIELLE RICHES EN POLYACTYLÈNES 22, ET DES MUCILAGES. LES FLEURS PÂQUERETTE SONT COURAMMENT UTILISÉES EN AUTRICHE COMME UN THÉ-MÉDICAMENT23 POUR SES VERTUS GASTRO-INTESTINALES ET RESPIRATOIRES. EN INFUSION, UNE CUILLÈRE À CAFÉ DE PLANTE SÈCHE PAR TASSE D'EAU BOUILLANTE, LAISSER INFUSER 10 MINUTES, 3 TASSES PAR JOUR. ELLES SONT RÉPUTÉES, COMME HÉPATO-STIMULANT EN REMÈDE CONTRE LA TOUX, LES MALADIES DE PEAU DOULOUREUSES (ECZÉMA, PSORIASIS...), LES MAUX DE TÊTE, L'HYPERTENSION, LES ÉTOURDISSEMENTS ET L'INSOMNIE, AINSI QU'EN L'ABSENCE DE MENSTRUATIONS — ENSEMBLE DE SYMPTÔMES POUVANT ÊTRE ATTRIBUÉS À UN SYNDROME DE BLOCAGE DE L'ÉLÉMENT BOIS EN MÉDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE. À L'IMAGE DE SON RÔLE ÉCOLOGIQUE, ELLE PERMETTRAIT ÉGALEMENT DE RÉGULER LES DÉSÉQUILIBRES DU CALCIUM DANS LE CORPS24 : NODULES CALCIQUES, ARTHROSE, DÉCALCIFICATION, ARTÉRIOSCLÉROSE, ETC. ELLE EST ENFIN ASTRINGENTE ET HÉMOSTATIQUE. SON JUS ÉTAIT UTILISÉ MASSIVEMENT PAR LES LÉGIONS ROMAINES POUR SOIGNER LES BLESSURES. DES RECHERCHES SUR BELLIS PERENNIS ONT DÉMONTRÉ DES EFFETS ANTIMICROBIENS 25 ET HYPOLIPIDÉMIANT |
AuteurLes ACANTHES&PROVENCE, propriété située au coeur de la Provence à Saint Rémy de Provence, en Région Paca, propose 3 locations de vacances. La propriété est labellisée Parc Naturel Régional des Alpilles. Archives
Août 2023
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